Le Gehfa est partenaire du réseau européen
History of Adult Education and Training in Europe
de l'European Society for Research on the Education of Adults (Esrea)
Celui-ci organise un séminaire européen 4-6 juillet 2018 à Paris :
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Dedicated website seminar page
Lieu : Université Paris Descartes, 75005
Autres partenaires :
- Cerlis (Centre de recherche sur les liens sociaux) - Université Paris Descartes (Comité d'organisation)
- Cérep (Centre d'étude et de recherche sur les emplois et les professionnalisations) Université de Reims Champagne-Ardenne
Entrée libre
Danielle Tartakowsky, professeur d’histoire contemporaine à l'Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, est spécialiste de l’histoire sociale et culturelle du politique. Membre du centre de recherche historique de Paris 8 et associée au Centre d’Histoire Sociale du XXe siècle, elle a notamment travaillé sur les mouvements sociaux et les mobilisations, sur le Front Populaire, le syndicalisme...
Le pouvoir est dans la rue, Crises politiques et manifestations en France, Aubier, 1998 ; La manif en éclats, La Dispute, 2004, ou La part du rêve : histoire du 1er mai en France, Hachette, 2005, sont quelques-unes de ses publications. Signalons aussi,avec Olivier Filleule, La manifestation, aux Presses de Sciences Po en 2008 ou encore, avec Michel Pigenet, la direction de l’ouvrage collectif Histoire des mouvements sociaux en France de 1814 à nos jours, La Découverte 2012. S’intéressant aux mythes et aux images politiques, elle a analysé de nombreuses œuvres d’art et images historiques sur les mouvements insurrectionnels.
Depuis 2014, elle préside le Comité d’Histoire de la Ville de Paris. Elle a également exercé un mandat de présidente de l’Université de Paris 8, expérience qu’elle a consignée dans un ouvrage récemment paru, Construire l’université au XXIe siècle : Récits d’une présidence, Paris 8, 2012-2016, aux Éditions du Détour. Elle travaille actuellement sur les mutations contemporaines de l’État et sur celles de l'espace public.
(Métro Gaité, ligne 13, ou Gare Montparnasse)
Entrée libre
Lire la suite : Causerie autour de l'histoire avec Michelle Perrot
Entrée libre
Pour sa prochaine causerie, le Gehfa a le plaisir de recevoir Georges Vigarello.
Professeur honoraire de l’université Paris Descartes, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, où il anime un séminaire régulier sur l’histoire du corps, et membre du Centre Edgar-Morin, le parcours atypique d’historien de Georges Vigarello l’a conduit à s’intéresser aux sports, au corps, à son hygiène et à ses apparences. Il a notamment publié aux éditions Delarge, Le corps redressé, histoire d’un pouvoir pédagogique, en 1978, et, aux Éditions du Seuil, Le Propre et le Sale : L'hygiène du corps depuis le Moyen Âge, en 1985, l’Histoire du viol en 1998, mais aussi Histoire de la beauté : Le corps et l'art d'embellir de la Renaissance à nos jours, en 2004, et Le sentiment de soi, histoire de la perception du corps en 2014. Il vient de publier, toujours au Seuil, La robe, une histoire culturelle.
Élargissant ses domaines de prédilection au cours du temps, il s'est lancé avec Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine dans de vastes projets collectifs sur l’Histoire du corps (3 tomes parus en 2005-2006), l’Histoire de la virilité (3 tomes en 2011) et enfin, travail toujours en cours, l’Histoire des émotions (2 tomes parus en 2016).
Habitué des ondes de France-Inter et de France Culture où il participe à de nombreuses émissions d’histoire tournées vers le grand public, il continue de développer ses thèmes de recherche à travers les âges : le corps vieillissant, les soins et la médecine, la silhouette, le corps comme objet de représentation… L’approche de Georges Vigarello est résolument interdisciplinaire, convoquant en sus de l’histoire, la philosophie, la littérature, le cinéma et même les modes vestimentaires et de l’apprêt des corps. Son interrogation porte sur la manière dont le regard porté sur les corps agit sur ou est agi par les cultures à différents moments de l’histoire.
Avec la disparition de Bertrand Schwartz, samedi 30 juillet 2016, c’est une page de l’histoire de la formation des adultes qui se tourne.
Ce qui a frappé tous ceux et toutes celles qui l’ont un jour rencontré, c’est sa formidable force de conviction et son refus d’accepter que les situations insatisfaisantes restent en l’état.
Des multiples facettes de cette personnalité hors norme et de ses nombreux engagements, nous retiendrons ici la période de sa vie qu’il a consacrée au développement de l’éducation permanente, en tant que directeur du « Cuces-Infa » (ou Complexe de Nancy).
Quand, en 1960, il devient directeur du Centre universitaire de coopération économique et sociale (Cuces), et qu’il décrète la « mobilisation générale pour l’instruction générale », il jette les premières lignes d’un vaste projet d’institutionnalisation de la formation des adultes.