Causerie autour de l’histoire avec Georges Vigarello

Mardi 10 octobre 2017, de 17h à 19h

Au Café-librairie Le 108 (Librairie des Orgues)
4 impasse de Joinville, 75019 Paris

Métro : Crimée (ligne 7), prendre la sortie n° 2 : l’entrée du café-librairie est à 15 m.

Entrée libre

Pour sa prochaine causerie, le Gehfa a le plaisir de recevoir Georges Vigarello.

Professeur honoraire de l’université Paris Descartes, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, où il anime un séminaire régulier sur l’histoire du corps, et membre du Centre Edgar-Morin, le parcours atypique d’historien de Georges Vigarello l’a conduit à s’intéresser aux sports, au corps, à son hygiène et à ses apparences. Il a notamment publié aux éditions Delarge, Le corps redressé, histoire d’un pouvoir pédagogique, en 1978, et, aux Éditions du Seuil, Le Propre et le Sale : L’hygiène du corps depuis le Moyen Âge, en 1985, l’Histoire du viol en 1998, mais aussi Histoire de la beauté : Le corps et l’art d’embellir de la Renaissance à nos jours, en 2004, et Le sentiment de soi, histoire de la perception du corps en 2014. Il vient de publier, toujours au Seuil, La robe, une histoire culturelle.

Élargissant ses domaines de prédilection au cours du temps, il s’est lancé avec Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine dans de vastes projets collectifs sur l’Histoire du corps (3 tomes parus en 2005-2006), l’Histoire de la virilité (3 tomes en 2011) et enfin, travail toujours en cours, l’Histoire des émotions (2 tomes parus en 2016).

Habitué des ondes de France-Inter et de France Culture où il participe à de nombreuses émissions d’histoire tournées vers le grand public, il continue de développer ses thèmes de recherche à travers les âges : le corps vieillissant, les soins et la médecine, la silhouette, le corps comme objet de représentation…

L’approche de Georges Vigarello est résolument interdisciplinaire, convoquant en sus de l’histoire, la philosophie, la littérature, le cinéma et même les modes vestimentaires et de l’apprêt des corps. Son interrogation porte sur la manière dont le regard porté sur les corps agit sur ou est agi par les cultures à différents moments de l’histoire.